Bonjour mes apprentis écolos,
La lactofermentation. Et oui, elle est de retour !
Savez vous que notre microbiote dit merci à ce mode de conservation tellement il est sain pour notre organisme, et c’est vraiment dommage qu’on l’utilise très peu.[ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »3″ ihc_mb_template= »1″ ]
Une autre bonne nouvelle, une grande majorité de légumes, de céréales et de laitages peuvent y passer.
Alors c’est partie, je vous explique tout !!
C’est quoi la lactofermentation ?
C’est une méthode millénaire de conservation des aliments qu’on redécouvre aujourd’hui.
Un aliment lactofermenté a tout simplement macéré dans du sel ou de la saumure ( un mélange d’eau et de sel ).
Attention, utilisez du sel gris de mer, non traité et sans additifs.
Les cornichons ou encore la choucroute sont des aliments lactofermentés …
Ce procédé de conservation ne fait pas que préserver les aliments, il les transforme aussi sous l’action des micro-organismes contenus dans les aliments comme la levure ou les bonnes bactéries.
Les sucres contenus dans les aliments vont ainsi être transformés en acide lactique, ce qui va améliorer votre digestion.
Les aliments à faire fermenter ?
Vous pouvez utiliser tous les légumes, ils sont de bons candidats à la fermentation sauf la pomme de terre.
Vous pouvez également utiliser tous les fruits sous forme de chutney ou vin, les céréales comme le pain au levain, les légumineuses ( lentilles, pois chiches, soja ), les laitages ( yaourts, fromages ).
Bref vous trouverez sur internet de nombreuses recettes et je vous partagerai bien-sûr, toutes les miennes sur mon blog.
Pour la fermentation des poissons et des viandes, elle est également possible mais je ne vous le recommande pas pour ma part, car j’ai une peur des risques d’infections à la salmonelle …
Pour commercer la lactofermentation il vous faut :
- Choisir de bons légumes, de préférence bio, de votre jardin ou agriculteur du coin.
- Les râper ou émincer finement
- Ensuite la pesée pour savoir combien de sel il sera nécessaire : Il vous faudra 1g de sel pour 100g de légumes. Un ratio simple à retenir.
- Et on mélange le tout dans un saladier.
- Attention : il faut savoir que le sel fin se mélange plus facilement que le gros sel, mais l’importance, comme je vous l’ai dit plus haut, choisissez un sel sans additifs ( iode ou agents anti-agglomérations ).
On assaisonne avec le plaisir des saveurs :
- Dans vos légumes, ajoutez de l’ail coupé en petits morceaux, des herbes aromatiques, des épices douces ou du citron. Laissez place à vos envies.
Le remplissage :
- Il faut remplir vos bocaux d’eau que vous aurez fait bouillir avec le sel Mais qu’ensuite vous aurez laissé refroidir.
- L’eau bien refroidie, vous là versez jusqu’en haut en tassant bien vos légumes et en laissant 1 cm d’espace entre le haut des légumes et le couvercle. Si vous vous apercevez qu’il vous manque un peu d’eau, il est possible d’en ajouter légèrement.
La surveillance :
- Les cinq premiers jours seront essentiels pour que la fermentation démarre rapidement.
- La température idéale sera entre 18 et 22° et ensuite les déplacer dans un endroit plus frais environ 12° .
- Au bout de 2 /3 jours, la fermentation sera très active et il y aura surement un peu d’eau mousseuse qui sortira du bocal pour évacuer le gaz carbonique. Pas grave, l’importance c’est que l’air ne rentre pas dans le bocal.
C’est parti, vous pouvez goûter :
- Les légumes lactofermentés peuvent vous plaire ou non !
- Attention pour les tomates, le goût peut-être plus acide, vous pouvez donc les cuisiner en cake ou autrement.
Et voilà, à très vite pour des recettes de lactofermentation.
L’univers de Sarah.
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